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Post mortem

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C'est en 1839 que le premier procédé photographique accessible aux lieux publics arrive dans le commerce, avec le daguerréotype. Il est alors devenu possible de se faire tirer le portrait en famille. Au début, se faire photographier était assez cher, mais les prix ont baissé au fil du temps. Pour se faire prendre en photo, le modèle doit cesser de bouger durant une quinzaine de minutes, le temps d'attente pour que le clicher se fasse, afin d'éviter que la photo soit floue.

Il est néanmoins compliqué de ne pas bouger, surtout pour de jeunes enfants. Sur ces photographies, il est très facile de différencier la personne décédée des personnes vivantes par sa netteté. C'est à ce moment que les victoriens commencent à trouver que les morts sont des modèles idéaux, car ils ne bougent pas, il n'y a dont aucun floue de bouger.

Rapidement, les gens commencent à se faire tirer le portrait, afin de se remémorer les personnes défuntes. Pour les Victoriens, le fait d'avoir une photo d'un proche décédé permet de faire le deuil plus facilement. Avoir une photo du défunt est un moyen de commémorer les morts et d'atténuer l'ampleur du chagrin.

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Souvent, avec les nombreuses maladies qui circulaient à cette époque, les personnes que l'on photographiait le plus étaient les bébés et les vieilles personnes. Ces deux classes d'âge étant les plus susceptibles d'attraper des maladies et de mourir, ils étaient les premiers à se faire tirer le portrait.

Généralement, les photos de post mortem sont les seules photos de familles que les victoriens faisaient. Nous y trouvons régulièrement des clichés mettant le cadavre en scène, afin de le rendre le plus vivant possible. Certaines personnes n'hésitaient d'ailleurs pas à colorer les joues du défunt en rouge sur la photo, afin de le rendre plus vivant. 

Vous pensez certainement que ce type de photographie n'était réservé qu'aux humains, mais c'était loin d'être le cas. Les animaux de compagnie étant déjà des êtres très chers, nous les considérions déjà comme des membres de nos familles et certains victoriens n'hésitaient pas à faire une photo de leur petit compagnon décédé, afin d'en garder un souvenir.

Voici quelques photos authentiques de l'époque : 

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Mes sources : 

Sources des images :  

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